La mâche est aussi emblématique de notre région que le petit beurre LU ! Et pour cause, 85% de la production nationale de mâche vient de Nantes ! Ses feuilles sont vertes, légères et fondantes et agrémentent les assiettes des petites et grandes tables. Elle se récolte entre les mois d’octobre et de mars, particulièrement appréciée lors des fêtes de fin d’année. Mais pourquoi Nantes est-elle le fleuron de la production de mâche et comment sommes-nous arrivés à un produit labélisé IGP ?
La mâche, une histoire ligérienne.
Les débuts du maraichage à Nantes datent de la première moitié du XIXè siècle. À l’origine sa culture est d’abord domestique. Mais le sol sableux drainé par la Loire offre un parfait substrat pour la culture de la mâche. En 1931, on enregistre des productions d’environ 30 tonnes pour la région. Puis en 1950, sa culture prend une autre envergure avec l’arrivée de la culture en plein champ. Depuis, l’activité n’a cessé de grandir en Loire-Atlantique. Aujourd’hui, c’est plus de 200 exploitations et 4000 emplois à temps plein soit plus de 60% des effectifs agricoles du département ! Tout cela pour produire environ 300 000 tonnes de mâche chaque année.
La mâche nantaise une Indication géographique protégée !
En fonction des régions on appelle la mâche « doucette » ou encore « blanchette ». Mais celle dont l’on vous parle s’appelle bien la « mâche nantaise » est son appellation est régie par des lois européennes ! L’Indication géographique protégée (IGP) est une appellation légale européenne. Elle existe pour identifier les produits dont la qualité est liée au lieu de production. Depuis 1999 la mâche nantaise est ainsi labélisée IGP. Cela permet de reconnaitre un terroir et d’en protéger la qualité mais aussi l’économie. En effet, la région a déjà connu un certain essor autour de la carotte. Faute de label la rattachant à un territoire géographique précis, celle-ci est maintenant cultivée dans les Landes…